"La plume est la langue de la pensée"
Miguel de Cervantes Saavedra

09/09/2015

en vers et en corps

Bon le temps est à la poésie, alors je poursuit avec quelques nouveaux vers ou prose ou j'en sais rien... enfin peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse comme disait Bacchus... ah non Alfred de Musset:



Une bulle de bonheur bondit
Sur le fil ténu de l'horizon
En un subtil équilibre
Entre abîme et sublime.
La bulle hésite, rebondir
Ou voler aux éclats ?
Elle glisse sur le fil du rasoir,
Prête, titubant de plaisir,
À exploser à chaque instant,
À verser des affres de solitude,
À jaillir aux nues des sollicitudes.
La bulle veut être lune dans l'éther,
Au risque de finir pluie sur les terres.




Il est des amours qui s'éteignent
Tel un feu écrasé de sommeil,
Écorchée vive c'est dommage
Ta peau a l'évanescence des nuages.
Cesse un instant de mirer ton passé,
Vit, voit le levant devant toi s'embraser
Admire l'horizon, noie ton regard d'avenir,
Embrasse le plaisir, le bonheur est à choisir.



Tu manques à ma langue
Tu manques à mes doigts
À la jouissance je sursois,
Et enfin exhale, exsangue.



Ton plaisir frétille
Sur la pulpe de mes doigts,
Ta peau scintille
Sous l'iris de ma joie.



Couvrons de mille couleurs
Les murs de nos cellules grises!



Allez, on s'arrache!
Affranchissons-nous de la gravité
De ce monde si lâche.



Je n'ai pas peur de m'enflammer,
Dévoré par l'incendie par toi allumé,
Je crains de m'éteindre à petit feu
Sans toi ni lieux, sans nous ni eux.


Mangez! Mangez!
Il en sortira toujours quelque chose.
Consommez!
Nos boîtes n'usinent pas de causes,
Rien que des conséquences. Merde!



Loin des yeux
Unis en cœurs
Dis-moi le bonheur,
Illusion d'un dieu.
Vit l'amour! Vit!
Irradie toutes tes peurs
Nous est un autre je
Écorchant nos p'tites vies.


Aucun commentaire: