"La plume est la langue de la pensée"
Miguel de Cervantes Saavedra

30/12/2011

je suis donc je tweet...


Ya me pueden leer en tweeter: @el_portaplumas










Difficile pour un "emplumé" tel que moi de ne pas m'essayer au chant numérique: tweet tweeeeet tweeeeet tweet...
Retrouvez désormais ma plume sur tweeter: @el_portaplumas

25/12/2011

Joyeux...



Un petit dessin de saison, trouvé sur Rue89 et signé Mykaia Tramoni-Caparros.
C'est vrai que sous le règne de Sarko 1er le Père-Noël a des airs de Père Fouettard!
Allez joyeux... quand même!

23/12/2011

Contre toutes les religions

Une soixantaine de punks arrêtés en Indonésie pour le simple fait d'être punk. Sous couvert de la charia, ils ont été emmenés dans un centre afin d'être "rééduqués", au programme crêtes rasés, vêtements propres et en prime la bonne société leur offre tout l'attirail du parfait croyant afin de prier!

Voici aussi un reportage d'Arte sur le combat des punk en Indonésie, trouvé sur le site Pirate Punk.

Punks en Indonésie Tracks arte par TRACKS_unofficial



N'hésitez pas à visiter la page de la pétition.
Voici une petite revue de web spécial punks d'Indonésie:
- Rue89 évoque la mobilisation de la communauté punk mondiale
- les blogs Bonnenouvelle et Big Browser hébergés par Le Monde reviennent sur ces atteintes aux droits des punks et sur sur la solidarité de la scène punk mondiale.
- Les Inrocks reviennent en vidéo sur ces arrestations de punks dont le mode de vie constitue une "menace" pour les valeurs de l'Islam.
- le site Sabotagemedia revient sur l'attaque à la bombe (de peinture) de l'ambassade indonésienne en Russie.
- le site Contre-info parle de choc des cultures entre punk et islamistes.
- le site de Maloka répercute lui aussi les appels à la solidarité.


En soutient à nos camarades de la province de Banda Aceh, voici une vidéo des mythiques Crass!





16/12/2011

à bloc! #2

 Pour vous donner envie de vous précipiter sur ce numéro 2, voici l'édito et le sommaire.
Allez aussi jeter un œil du côté du blog d'à bloc! ou sur le profil du zine sur le  punxrezo.
Pour savoir où trouver à coup (presque) sûr à bloc!, c'est .
à bloc! novembre 2011 - 56 pages - 3 euros

L'édito:

couv#2Les feuilles ne sont pas encore tombées des arbres, il était moins une pour sortir le numéro d’automne d’À Bloc! Ouf! Il faut dire qu’il a fallu en faire des détours et des choix aussi. Non, rien sur la crise. Pourtant, difficile d’y couper : les patrons des grandes entreprises, dans leur immense détresse, sont obligés de se séparer de leurs derniers ouvriers. Les traders sont devenus aphones à force de crier du fond des bourses privatisées le nom de la dernière valeur bradée. Les financiers ont mal au ventre à force de rire de nous, honnêtes citoyens, qui mois après mois mettons de côté l’argent amassé par notre dur labeur.
Enfin, c’est ce qu’on dit. Car on vous a démasqués, vilains fraudeurs, qui posez des arrêts maladie à foison pour avoir le temps de lire le numéro 2 d’À Bloc!, oubliez de composter vos tickets de transport, donnez au docteur la carte de sécurité sociale de votre sœur pour vous faire prescrire des anxiolytiques. Honte sur vous !
À cause de cette attitude, la France va mal ! Il n’y a qu’à voir ces oisifs qui se délassent sur les chaises du Bon Accueil, en écoutant de douteux saltimbanques ; et comme il est navrant, le spectacle de ces activistes et punks british qui gaspillent leur temps à construire des espaces de liberté et à rendre sourde la jeunesse dorée au lieu de la laisser tranquillement communiquer sur Twitter ; ne parlons pas de ces énervéEs qui, en Israël ou en Italie, osent critiquer nos démocraties modèles ! Et voilà que, non contents, comme on avait pu le constater dans le précédent numéro, de salir les murs de nos villes, les artistes arborent maintenant des tronçonneuses !
Mais où va la France ? Heureusement, la batte de baseball et la matraque sont toujours là pour remettre Peutit Keupon dans le droit chemin…
Et puis, bientôt les élections! Et si les gentils passent, les méchants trépasseront et ce sera le paradis ! Vous aurez alors tout le temps de lire le numéro 3 de notre modeste fanzine!
L’équipe d’À Bloc !


Au sommaire de ce deuxième numéro:

Rencontres : RedSka : rage & liberté ; Paco, enfant de Crass ; Roland Cros : Macadame massacre à la tronçonneuse
Redstar73, label alternatif ; Jean-Hugues Oppel : entre humour et désespoir
Visites : Rendez-vous à Dial House ; Vegan power au V-Club de Saint-Pétersbourg
International : Bienvenue en Israël occupée ; Zones grises en Allemagne
Et aussi : le roman-photo de Vérole à Paris ; des concerts attaqués par des fachos ;
des punks sur internet ; une nouvelle autour de B. Traven…
Et toujours des dessins, des chroniques, des fausses pubs et les aventures de Peutit
Keupon !


#2


Le projet À Bloc ! :

À l’heure du tout numérique, des individu(e)s de la scène punk anarchiste et
antifasciste ont pris la décision déraisonnable de lancer un nouveau fanzine papier
ouvert à toutes les scènes contre-culturelles, à tous les sujets qui nous inspirent.
Articles d’infos, interviews d’auteurs, d’illustrateurs, de groupes de musique, le
fanzine ne se fixe aucune limite autre que celle de nos envies. Le point de départ
du projet, c’est l’esprit fanzine : retrouver le côté amateur passionné, que ce soit
dans les thèmes abordés, dans le ton ou dans la façon de fonctionner. On parle de
quelque chose parce que ça nous plaît et pas seulement parce que c’est « important
», on essaye de ne pas se prendre au sérieux, et on choisit de privilégier une
diffusion libre.


Contact : abloc@samizdat.net

 

Contra Vigilancia en Mexico

¿Que es AMCV?

AMCV (Alerta Móvil de Contra Vigilancia) es un proyecto iniciado por anonimoColectivo con el objetivo de construir una herramienta que permita a cualquier persona tener el conocimiento de la ubicación de las cámaras de vigilancia dentro de la ciudad de México y Cuernavaca con el fin de plantear una discusión sobre el uso sobreextendido de tecnologías de vigilancia y su repercusión en la construcción de los espacios públicos y sobre el derecho a la intimidad y la autonomía del ciudadano.





12/12/2011

DSK au goudron et aux plumes!!!


Alors voilà, on est le lundi 12 décembre 2011 et Du goudron et des plumes a fait sa première victime: l'ex patron du FMI, l'ex favori pour la présidentielle 2012... DSK.
Faut dire qu'il l'a bien mérité son supplice moyenâgeux.



DSK et l'art de la requalification from Du goudron et des plumes on Vimeo.



Mais, à propos, quésako Du goudron et des plumes?

Le supplice du goudron et des plumes (anglais: Tarring and feathering) est un châtiment corporel, qui remonte au moins à l’époque des Croisades. Héritage d’une justice féodale, officielle ou non, d’abord appliqué en Europe et au sein de ses colonies, puis au début des temps modernes aux États-Unis, notamment au Far west, il fut exécuté en général par une foule vengeresse. Le goudron, utilisé par l’industrie balbutiante de l’époque, et les plumes issues des élevages de gallinacés se trouvaient alors en abondance. Lors d’une scène typique d’utilisation du goudron et des plumes, le sujet de la vindicte populaire était dévêtu jusqu’à la taille. Du goudron chaud était alors soit versé, soit appliqué au pinceau sur la personne tandis qu’on l’immobilisait. Ensuite, soit l’on jetait des plumes sur la victime, soit on la roulait dans une pile de plumes de façon à ce que ces dernières adhèrent au goudron collant. Il n’était pas rare d’exhiber la victime au cours d’une parade dans la ville. Les plumes collaient au goudron pendant plusieurs jours, rendant évidente et durable l’infamie de la personne. Le but de ce supplice était à la fois la blessure physique et morale, humiliant le supplicié suffisamment pour lui faire quitter la ville et le dissuader d’y causer des troubles.
(Inspiré de wikipedia)

Du goudron et des plumes est un blog sur lequel sont publiées le lundi tous les 15 jours des interventions politiques réalisées grâce à différents types de médias (vidéo, chansons, cartoon, etc.).
Du goudron et des plumes est une initiative de contre offensive culturelle destinée à dénoncer, déconstruire, exhiber, délégitimer, ridiculiser les efforts d’une élite mâle, blanche, hétérosexuelle pour conserver et accroitre ses pouvoirs et sa domination.
Nos interventions concernent un large éventail de sujets politiques liés à des problématiques de sexe, classe, race, genre : lois sur l’immigration, xénophobie et racisme d’Etat, politiques face à la crise économique, hétérocentrisme, sexisme et discrimination des minorités, politiques anti-pauvres et de paupérisation, etc.

09/12/2011

Du goudron et des plumes

Mais qu'est-ce que ça peut bien être?
Du goudron et des plumes. Le remake d'un mauvais western? Un docu-fiction sur l'arsenal répressif du moyen-âge? Une secte complotiste liant la fin du pétrole au plumage de ces gallinacés?

J'en sais rien! Mais comme ils le disent "à valeurs féodales, supplice médiéval",sur nos écrans le 12 décembre! Mais c'est lundi!? Le week-end va être long...



du goudron et des plumes from Du goudron et des plumes on Vimeo.

05/12/2011

Droits de l'Homme: le Mexique montré du doigt

 Le Mexique est un pays où il ne fait pas bon être défenseur des Droits de l'Homme, où il ne fait pas bon ouvrir sa gueule. L'article de Proceso présente le rapport annuel de l'Observatoire pour le protection des défenseurs des Droits de l'Homme. En voici une traduction, suivie de l'originale.

Bonne lecture

  Le Mexique reste sur la liste des pays avec le plus d'atteintes contre les défenseurs des droits

Gloria Leticia Díaz

Le Mexique demeure l'un des pays avec les plus haut indices d'atteintes aux défenseurs des Droits de l'Homme dans le monde, selon le rapport annuel 2011 de l'Observatoire pour la Protection des Défenseurs des Droits de l'Homme.
Parrainé par l'Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT) et la Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH), le rapport pointe le Mexique comme l'une des nations d'Amérique Latine où les défenseurs sont menacés, attaqués et harcelés « de manière constante » et où on criminalise la protestation sociale. De plus, poursuit le rapport, les défenseurs des lesbiennes, des gays, des bisexuels et des personnes transgenre (LGBT) sont victimes de discriminations et de stigmatisations, et les défenseurs de l'environnement et les leaders indigènes sont menacés, harcelés et dans certains cas assassinés. De même, insiste-t-il, la liberté d'expression est menacé par les meurtres de journalistes.
Entre janvier 2010 et avril 2011, l'organisme a émis 32 alertes urgentes suite à des attaques contre des défenseurs des droits et de journalistes. Parmi les motifs de ces alertes, on compte des meurtres et des détentions arbitraires.
L’Observatoire pour la Protection des Défenseurs des Droits de l'Homme a émis un communiqué spécial, car au Mexique « la vulnérabilité des défenseurs des droits de l'Homme qui luttent contre l'impunité des féminicides demeure un motif de préoccupation. » Le document met en exergue le fait que l'année passée, parmi les groupes militants les plus vulnérables figurent ceux qui dénoncent « les violations des droits de l'Homme par les forces armées ».
Il met en garde sur la stratégie du président Felipe Calderon dans son combat contre le crime organisé et le narcotrafic, avec « le déploiement de l'armée pour des taches qui légalement incombent à la police (…), ont augmenté les violations des droits de l'Homme imputables aux forces armées sans contrôle efficace de la part des organes civils. »
Une autre des préoccupations de l'Observatoire réside dans l'augmentation des violations des droits des migrants, dont l'expression la plus cruelle fut la découverte des fausses clandestines de centaines de corps au Tamaulipas et au Durango entre 2010 et 2011. Bien que ces faits aient été imputés au crime organisé, l'Observatoire fait remarquer qu'il existe des dénonciations mettant en cause l'intervention de fonctionnaires publics dans certains cas de maltraitance.
Au sujet de la liberté d'expression, le rapport recense 139 agressions de journalistes et 21 de médias, pour la seule année 2010, ce qui fait de notre pays le « plus dangereux pour exercer le journalisme » en Amérique.
L'Observatoire reprend les conclusions du rapport du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l'Homme (HCNUDH), et souligne son étonnement face à d'inopérants mécanismes de protection pour les militants, officialisés par Felipe Calderon lors de la visite de la Haut Commissaire, Navi Pillay.
Comme cas les plus graves de violences contre les défenseurs des droits, le rapport mentionne l'assassinat de Josefina Reyes au Chihuahua en janvier dernier ; la disparition forcée du dirigeant paysan du Guerrero, Victor Ayala Tapia ; les menaces de mort et agressions qui ont fait fuir de Basse Californie Silvia Vázquez et Blanca Mesina, représentants de policiers et de civils de Tijuana torturés par des militaires dans des locaux de l'armée ; l'impunité qui prévaut dans les cas d'attaques contre les membres du Front Civique du Sinaloa, Mercedes Murillo et Salomon Monarrez, ainsi que les menaces qui ont obligé le visiteur de Ciudad Juarez, Gustavo de la Rosa, à vivre à El Paso, au Texas.
Le texte insiste tout spécialement sur les agressions envers les femmes qui se battent pour leurs droits et contre l'impunité des féminicides, soulignant l'assassinat de Marisela Escobedo, mais également les actes de harcèlement et d'agressions contre les militantes Emilia Gonzalez, Marisela Ortiz et Maria Andrade, ainsi que la journaliste Rosa Isela Perez Torres.
L'Observatoire fait de plus état de 18 cas d'agressions contre des défenseurs des droits des indigènes, 12 contre des activistes de l'environnement et opposants à des méga-projets, six contre des défenseurs des droits des migrants d'Amérique Centrale, et cinq contre des journalistes.

 

 

 

 

 

 Et la version originale paru sur le site de Proceso le 28 novembre 2011

 

Se mantiene México en la lista de países con más agravios a activistas

Gloria Leticia Díaz
28 de noviembre de 2011



MÉXICO, D.F. (apro).- México se mantuvo como uno de los países con más alto índice de agravios contra defensores de derechos humanos en el mundo, según el Informe Anual 2011 del Observatorio para la Protección de los Defensores de Derechos Humanos.
Auspiciado por la Organización Mundial contra la Tortura (OMCT) y la Federación Internacional de Derechos Humanos (FIDH), el informe resalta que México es una de las naciones de América Latina donde se amenaza, se ataca y hostiga a los defensores “de manera constante” y se criminaliza la protesta social.
Además, señala, los defensores de lesbianas, gays, bisexuales y personas transgénero (LGBT) son discriminados y estigmatizados, y los defensores del medio ambiente y líderes indígenas son amenazados, hostigados y en algunos casos asesinados. Asimismo, apunta, está en riesgo la libertad de expresión por los asesinatos de periodistas.
De enero de 2010 a abril de 2011, el organismo emitió 32 acciones urgentes por agravios cometidos contra defensores y periodistas. Entre los motivos que originaron las alertas están los homicidios y detenciones arbitrarias.
El Observatorio para la Protección de los Defensores de Derechos Humanos hizo un especial pronunciamiento, porque en México “la desprotección de los defensores de derechos humanos que luchan contra la impunidad de los feminicidios sigue siendo motivo de preocupación”.
En el documento resalta que este último año, otro de los grupos de defensores más agredidos en México fueron aquellos que denunciaron “violaciones a los derechos humanos cometidas por las fuerzas armadas”.
Y alerta que la estrategia del presidente Felipe Calderón para combatir el crimen organizado y el narcotráfico, a través del “despliegue del Ejército en tareas que legalmente le corresponden a la policía (…), ha incrementado las violaciones a los derechos humanos cometidas por las fuerzas armadas sin controles eficaces por parte de órganos civiles”.
Entre las preocupaciones del Observatorio está el incremento de violaciones a los derechos humanos de los migrantes, que han tenido sus expresiones más crudas en el descubrimiento de fosas clandestinas con cientos de cuerpos en Tamaulipas y Durango entre 2010 y 2011.
Si bien esos hechos se han atribuido al crimen organizado, el Observatorio hace notar que se ha denunciado la intervención de funcionarios públicos en algunos agravios.
En cuanto a la libertad de expresión, documentó 139 agresiones a periodistas y 21 a medios de comunicación, sólo en 2010, por lo que nuestro país se convirtió en el “más peligroso para ejercer el periodismo” en América.
El Observatorio retoma las conclusiones del informe de la Oficina de la Alta Comisionada de Naciones Unidas para los Derechos Humanos (OACNUDH), y resalta la extrañeza de que no opere el mecanismo de protección para defensores, firmado por Felipe Calderón durante la visita de la Alta Comisionada, Navi Pillay.
Como casos paradigmáticos de la violencia contra defensores, el informe internacional menciona el asesinato de Josefina Reyes, en Chihuahua, en enero de este año; la desaparición forzada del dirigente campesino de Guerrero, Víctor Ayala Tapia; las amenazas de muerte y agresiones que expulsaron de Baja California a Silvia Vázquez y Blanca Mesina, representantes de policías y civiles de Tijuana que fueron torturados por efectivos militares en instalaciones castrenses; la impunidad que prevalece en los ataques a los integrantes del Frente Cívico Sinaloense, Mercedes Murillo y Salomón Monarrez, así como las amenazas que obligaron al visitador de Ciudad Juárez, Gustavo de la Rosa, a vivir en El Paso, Texas.
De forma especial, el texto resalta las agresiones a las defensoras de los derechos de las mujeres y la lucha contra la impunidad de los feminicidios, destacando el asesinato de Marisela Escobedo, así como los actos de hostigamiento y agresiones a las defensoras Emilia González Tercero, Marisela Ortiz y Maria Luisa Andrade, así como a la periodista Rosa Isela Pérez Torres.
Además, menciona 18 casos de agresiones contra defensores de indígenas; 12 contra activistas a favor del medio ambiente y opositores a megaproyectos; seis contra defensores de migrantes centroamericanos, y cinco contra periodistas.

01/12/2011

Contribuons... il en sortira bien quelque chose



Wikileaks en partenariat avec - entre autre - le site d'info français Owni révèle l'ampleur du marché de la surveillance sur le net... mais pas des écoutes à petite échelle, à la "The Wire", mais un espionnage de masse. Un marché estimé à près de 5 Milliards de dollars!
Voilà l'adresse pour feuilleter le dossier d'Owni. Pour celles et ceux qui lisent l'anglais, vous pouvez faire un tour sur la page dédiée de Wikileaks.
Si plus que les mots vous avez besoin d'une carte pour matérialiser cette nouvelle grille de lecture, et d'écoute, celle concoctée par la "méta-rédaction" des partenaires de Wikileaks sur ce coup devrait vous plaire.

Intéressant aussi de lire ce qu'en disent les médias traditionnels:
Le Monde tout d'abord nous amène à ce monde de surveillance par notre caractère cocardier, puisque le quotidien du soir titre sur "une technologie française" ayant permis à Kadhafi d'espionner des opposants libyens jusqu'à l'étranger.
Libé titre sur Wikileaks s'attaquant à sa nouvelle cible: la surveillance des réseaux.
Au final Libé lance un cri d'alarme par l'entremise d'Olivier Laurelli, co-fondateur de reflets.info: "On présume toute une population coupable. Ce sont des armes de guerre !"
Le Figaro, comme Le Monde,  moins cri du cœur, semble déplorer le manque de "régulation international" de ce marché.


Sinon, comme je traînais sur Owni, j'ai lu "Vers une économie de la contribution", qui présente des piste de réflexions pour un dépassement du capitalisme grâce à l'apport en terme de pratiques des outils web et notamment des expériences de communautés nées autour de Wikipedia ou des logiciels libres, mais aussi des AMAP. Le philosophe Bernard Stiegler, fondateur d’Ars Industrialis, y décrit le consumérisme comme la deuxième phase de prolétarisation des peuples. Extrait:
"Au 20ème siècle, un nouveau modèle s’est substitué au capitalisme industriel et productiviste du 19ème : le consumérisme, qu’on assimile au Fordisme et qui a cimenté l’opposition producteur/consommateur. Le capitalisme productiviste supposait la prolétarisation des ouvriers. Ceux-ci perdaient tout leur savoir-faire qui était transféré aux machines. Avec le consumérisme, ce sont les consommateurs qui perdent leur savoir-vivre, ce qui constitue la deuxième phase de la prolétarisation."

 A ce vol des savoir-faire et des savoir-vivre, le philosophe oppose donc cette économie de la contribution, basée sur les savoirs de chacun comme nutriments et la passion, les projets comme le feu de cuisson.

Un autre projet évoluant dans cet esprit "contributionniste" - non évoqué dans l'article - serait bien les "#Op" des Anonymous. Au Mexique, les hacktivistes lancent une nouvelle opération: #OpCarreterasSeguras (Op routes sûres), comme l'annonce l'hebdo d'investigation mexicain Proceso.
 "Les passagers sont en constant danger d'être violés, recrutés par le crime organisé, assassinés et dépouillés de leurs biens. Beaucoup de ces passagers sont des migrants des pays d'Amérique centrale contraints de traverser le Mexique pour gagner les USA", dénonce Anonymous dans son message vidéo.