Elle a le feu,
Elle a la flamme,
Elle a les fesses
Au bord de l'âme
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Les courbes de son
corps
Et sa peau diaphane,
Et sa peau diaphane,
Tel le clair de sa lune,
Sont
autant d'invite à la prendre
Dans ses bras, moi j'bavais
encore,
Qu'elle avait d'jà fondu sur moi.
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nous formons les jeunes
à ne plus savoir
qu'en faire
des vieux
à ne plus savoir
qu'en faire
des vieux
nous déformons les vieux
l'affich'âge jeune
ne retourne pas
la page mais l'arrache
l'affich'âge jeune
ne retourne pas
la page mais l'arrache
nous réformons les individus
pour qu'ils n'aient
qu'un peut-être
qui ne sera jamais sans avoir
pour qu'ils n'aient
qu'un peut-être
qui ne sera jamais sans avoir
nous conformons les fous
pour qu'ils ne soient
autres que c'nous
qui n'est autre que moi
pour qu'ils ne soient
autres que c'nous
qui n'est autre que moi
nous informons les foules
sur toutes autoroutes
passant sous les radars
elles tournent en boucles
autour du libre choix
vraie poursuite illusoire
de la liberté
sur toutes autoroutes
passant sous les radars
elles tournent en boucles
autour du libre choix
vraie poursuite illusoire
de la liberté
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Souvenons-nous
Levons
haut le rideau sur les maîtres!
Souvenons-nous
du poids d'nos chaînes
Rutilant'
qu'posent le patron
Fabriquant
chômeurs et ouvriers à la peine
Sans
l'sens mais bien sous l'empire de sa raison.
Élevons
nous sur le dos d'ces traitres!
Souvenons-nous
de bains d'boue où
Nous
piétine bottes bruyantes
Et
bras armés qui choppent les ombres fuyantes,
Maintenant
sous sa chape la rage qui bout.
Relevons
le défi de ces piètres!
Souvenons-nous
d'larmes de sang
Que
tiraient alors d'nos yeux
Les
brouillards bleus lacrymogènes, nous masquant
L'hideux
visage de ce pouvoir insidieux.
Souvenons-nous...
Souvenons-nous
d'nos victoires déjà anciennes
D'révoltes
gagnanes en évolutions déchues
En
révolution perdues ; vieille lune, antienne
D'grands
soirs aux lendemains qui déjà ne chantent plus
À
chaque jour suffit pourtant sa pleine...
Souvenons-nous
de ce qu'est être
Soulevons-nous !
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je voudrais
écrire
des mots qui s'effacent;
disparus
à peine caressés.
jungle des sens
s'enflammant
dans l'absence
d'essence;
des mots comme des feuilles
mortes, tombées de l'arbre,
se décomposent
pour composer le menu,
vivifier le terreau
sylvestre.
des mots brûlés
par l’œil qui lit
des mots dont
l'embrasement parcourt
le nerf optique
des mots forges
qui marquent
au fer rouge
la psyché
de l'autre
côté du miroir.
des mots nues
des mots nuages
des mots chimères
des mots rêves
des mots fantômes
des mots revenant
hanter la réflexion
de l'autre
côté du regard;
persistance rétinienne,
résistance idéale,
existence utopique.
des mots zapatistes,
disparaissant
pour mieux paraître.
des mots torrents
qui coulent de source,
se jettent dans la gueule,
dans le delta débouchent.
des mots sang
qui n'fait qu'un tour,
des mots sang-qui-bout
cent fois
sans loi,
cent feux
sans lieu,
des mots sans dieu
ni maître, ni esclave
des mots
mi maître, mi esclave.
des mots qui s'effacent;
disparus
à peine caressés.
jungle des sens
s'enflammant
dans l'absence
d'essence;
des mots comme des feuilles
mortes, tombées de l'arbre,
se décomposent
pour composer le menu,
vivifier le terreau
sylvestre.
des mots brûlés
par l’œil qui lit
des mots dont
l'embrasement parcourt
le nerf optique
des mots forges
qui marquent
au fer rouge
la psyché
de l'autre
côté du miroir.
des mots nues
des mots nuages
des mots chimères
des mots rêves
des mots fantômes
des mots revenant
hanter la réflexion
de l'autre
côté du regard;
persistance rétinienne,
résistance idéale,
existence utopique.
des mots zapatistes,
disparaissant
pour mieux paraître.
des mots torrents
qui coulent de source,
se jettent dans la gueule,
dans le delta débouchent.
des mots sang
qui n'fait qu'un tour,
des mots sang-qui-bout
cent fois
sans loi,
cent feux
sans lieu,
des mots sans dieu
ni maître, ni esclave
des mots
mi maître, mi esclave.
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