Bref, je reviens poser sur ce blog quelques mots et assez curieusement (pour moi) c'est une forme de "poésie" qui m'envahit ces derniers temps...
Curieux pour moi car je ne suis pas un grand lecteur de poésie et, hormis pendant une adolescence où je me rêvais en poète maudit, je ne me suis plus essayé à cette forme d'écriture enserrée dans de nombreuses contraintes stylistiques!
Bref, c'est grâce à tweeter que c'est venu... permettre le saut de ligne dans les petits message de 140 caractères m'a donné envie de jouer avec les acrostiches. Les vannes étaient ouvertes...
Je vous propose ici quelques-uns de ces écrits postés sur le réseau social ainsi que deux textes plus longs mais non encore aboutis:
commençons avec les acrostiches:
1/
Jouissons,
Ouvrons
Une à une nos
Illusions,
Suçons nos
Seins
Obscènes de
Narcisses
Sans pudeur
Sussurons à nos
Ames
Nues l'un des
Sens
Effeuillons
Nos
Trans
Rock
Avenue des
Voeux
Ephémères
2/
Manège des sens
Anges insensés
Garces encensés
Image d'indécence
Essence des allumés
Ensuite un jeu avec les muses:
ta muse
ça m'use,
l'amuse
ma muse
ma muse
s'amuse;
ta muse
l'âme use
l'âme use
ta muse,
s'amuse
ma muse
sa muse
l'amuse
t'amuse
m'amuse
quelques mots lancés à l'oreille
quelques traits rêvés à desseins
quelques pensées dès le réveil
quelques gouttes de ta sève sur mes
mains
les mots à la volée
du toaster ont sauté
étoiles saupoudrées
dans le noir du café
je t'offre mes mots, tu me tends la
main
j'n'ai jamais vu tes yeux, ni toi les
miens
qu'importe le croque-mitaine;
partons! direction l'Eden
mes mots, cerfs-volants
emportés par ton souffle;
mes mots, nuages au vent
que jamais rien n'essouffle.
Révèle-toi, fais danser mes mots!
tes mots sont présence,
un sourire à boire
qui épanche l’absence,
ma visiteuse du soir
tes mots sont des bulles d'air
affleurant à ma fenêtre
venus des profondeurs amères
autant de sourires à naître
il n'avait pas sa langue dans sa
poche,
un jour qu'il voulait la donner au
chat
une langue de pute lui a tiré sa
langue de bois... vipère!
Ton esprit tire ses traits,
dessine ses courbes, trace ses arabesques
délie ses harmonies; moi, face à cette fresque,
je compose ton portrait
dessine ses courbes, trace ses arabesques
délie ses harmonies; moi, face à cette fresque,
je compose ton portrait
des petits riens:
Un matin ils ont plié bagages
pour Croatan ils sont partis
les indiens-aux-yeux-gris
répondre à l'appel sauvage
----> (saez http://youtu.be/wEIKedipzNs)
il y a tant de beautés
dans toutes nos différences
dommages qu'elle soient gâchées
par tant d'indifférence
j'voudrais lire dans tes yeux
les étoiles que tu laisses filer
réciter la pluie de tes cieux
sous les regards des insensés
si du monde tu n'aimes pas la couleur,
ne détournes pas les yeux, sois pas
con
trempe ta plume aux sources des
pleurs,
peins, hausse le ton!
si du monde tu n'aimes pas les
couleurs
ne ferme pas les yeux
plante dans le gris de leur âme, les
fleurs
aux langues de feu
si du monde tu n'aimes pas les
couleurs
Inutile de te crever les yeux
arrache, épingle sanglant, ton cœur
au fronton de leurs tristes cieux
Deux textes en travaux:
De Marseille à Marseille
Du Mexique au Yemen
Du Paris d'la Commune
Aux déserts des écumes
D'la poésie à la folie
De l'Albatros à l'enfant roi
Des camisoles nues, des semelles de
vent
Aux cruautés théâtrales du
poète-voyant
D'la fée verte au Peyotl
Des maux d'tête à l'ennui
D'Illuminations en électrochocs
A l'Ombilic des limbes d'un poète
maudit
Il faut, à les lire, plus d'une saison
en enfer
A l'unité du multiple de deux âmes
écorchées
Comme autant de bateaux ivres sur
leurs
corps échoués
Pour en finir à jamais avec le
jugement de Dieu le père
D'Arthur à Artaud
D'Antonin à Rimbaud
C'est la frêle bête à bon dieu
Qui s'cogne à la fenêtre des hommes
Assemblés pour prier les cieux
Elle aimerait au soleil, squattait les
chaumes
Le Rouge et le Noir dans les yeux
Et dans les mains des chanteur de
psaumes
L'insecte divin fait danser au mieux
Ses oriflammes à la bougie des mômes...
C'est la p'tite bête qui monte
Qui s'cogne aux fenêtre du net
Et affole les compteurs qui décomptent
Le moindre visiteur de l'insecte
Des clics et du fric en font un
mastodonte
La fée électricité n'en croit pas
ses mirettes
En bouc-émissaires les
laissés-pour-compte
La bestiole craint... d'un jour ne plus être à la fête.
C'est la vieille bête immonde
Qui s'cogne aux barreaux des fenêtres
La nuit tombe une fois de plu' sur le
monde
Quand le brouillard se lève sur les
lettres
Si la bête à bon dos, la bêtise est
au monde
Nichée dans le regard de tous les
êtres
Humains, toujours pas de monstre dans
l'E-monde
Mais dans la choléosphère bien trop
de dieux, toujours trop de maîtres!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire