"La plume est la langue de la pensée"
Miguel de Cervantes Saavedra

30/04/2012

Appel pour une Foire à l'autogestion




La crise economique et financiere qui ebranle le monde est aussi une crise de civilisation, face a laquelle les reponses habituelles, neoliberales comme etatistes, sont impuissantes. L'autogestion peut constituer une alternative. Elle sera au centre d'un evenement festif et populaire en juin 2012 : la Foire a l'autogestion.
Phenomene planetaire, l'autogestion s'inscrit dans la longue tradition historique des cooperatives et des << recuperations d'entreprises >>, de la Commune de Paris au Printemps de Prague, de la Revolution espagnole a la Pologne d'aout 1980, de Lip a l'Argentinazo en 2001. Elle apparait dans les luttes recentes a Philips-Dreux, a Fralib et a SeaFrance. Elle impregne egalement les pratiques alternatives, de la reappropriation collective de l'habitat au lien direct avec les paysans et les producteurs.
Ces differentes experiences partagent un horizon commun : decider collectivement des affaires communes, sans deleguer a des dirigeants, aussi bien sur le plan economique que politique. Reprendre en main la production, c'est aussi pouvoir transformer ses modalites et ses finalites. Ancree dans des pratiques concretes, portee comme un projet global, l'autogestion est ainsi une reponse possible a la faillite du systeme capitaliste et etatiste.
La Foire a l'autogestion sera le point de rencontre de toute une galaxie de collectifs, d'associations, d'entreprises, de cooperatives, d'organisations syndicales et politiques qui cherchent a faire vivre l'idee d'autogestion. L'evenement aura lieu le week-end du 23-24 juin 2012 a Montreuil (93), sur le site de la Parole errante, avec des stands, des espaces de debat retransmis a la radio, des projections de films, un concert, un village du livre, un espace enfants, des ateliers pratiques...
Pour rendre concret ce projet, un comite d'organisation se met en place. Nous invitons toutes les personnes, organisations, syndicats, associations, entreprises, cooperatives, etc. revendiquant et pratiquant l'autogestion a s'y associer.

Plus d'infos sur le site de la Foire à l'autogestion.




Foire à l'autogestion – Annonce par la conquête... par Thierry-Le-Roy-84

27/04/2012

Tunisie: appel des Anonymous pour le 1er mai

Anonymous continue sa lutte contre les salafistes et plus généralement contre celles et ceux qui tenteraient de confisquer la révolution du peuple.






http://www.fb.com/Anonymouz
http://www.anonymous-tunisia.org/


Ceci est un message des Anonymous de la révolution mondiale aux salafistes de la Tunisie.
Salafistes tunisiens, laissez-nous vous expliquer une deuxième fois la situation.

Tout d’abord, nous n’avons jamais eu de problèmes concernant vos orientations religieuses, ni d'ailleurs sexuelles et ce malgré les dérives psychologiques de certains de vos membres sur le net.

Anonymous a toujours combattu pour les libertés.
Cependant, nous savons pertinemment que certains de vos membres se sont procurés des armes de la Libye à la fin de l’année 2011.
Nous avons pisté des discussions sur vos forums, faisant allusion à l’achat de kalachnikov AK 47 par quelques membres salafistes à Ben Guerdane.
Ce message mentionnait le code Akbar 47 soit pour coder A.K 47.
Les services du ministère de l’intérieur ont attrapé dans l’affaire, el Mourouj, au courant du mois de février 2012 ,deux de vos membres en possession de kalachnikov et de munitions.
Nous avons toujours su que votre but était de rendre la Tunisie une khilafa.
Nous vous aurons ,peux être, soutenu dans une lutte pacifique, en l’an 600, mais nous n’étions pas encore nés.
Maintenant et après ce qui s’est passé hier 23 et aujourd’hui le 24 Avril devant le siège de la télé nationale , nous déclarons tout d’abord notre soutien et compassion pour les journalistes ,techniciens et employés de la télévision nationale ,Aussi nous déclarons ,solennellement , nous les Anonymous ,lancer une guerre ouverte contre les salafistes tunisiens , Ettahrir et le mouvement Ennahda.
Pourquoi Ennahda ? Il faudra demander ça a Lotfi Zitoun qui utilise les salafistes comme bras armé pour un complot tissé et financé par celui la en personne.
Celui qui a intervenu a maintes reprises pour relâcher des salafistes arrêtés par les services de l’ordre et passer l’éponge sur leurs agissements.
Une pensée aussi à notre cher Ridha Belhaj porte parole des salafistes Ettahrir, qui ne fait que mettre l'eau dans leurs moulins.
Nous demandons à tous les tunisiens et a toutes les forces politique dignes de ce pays de nous rejoindre le 1er Mai à l’avenue Habib Bourguiba, pour exprimer notre mécontentement de la tournure que prend notre révolution.


Dites stop à la censure,
Dites stop à la violence,
Dites oui à la révolution 404,
Nous sommes Anonymous,
Nous sommes Légion,
Nous n'oublions pas,
Nous ne pardonnons pas,
Redoutez-nous.
Défendez-vous

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A lire l'article de Owni sur les mails révélés par Anonymous concernant les liens entre Ennahda et les salafistes: ici!

20/04/2012

Sur les pas de Traven


Une nouvelle écrite pour le fanzine A bloc! #2, sorti en novembre 2011. C'est un hommage - à mon humble niveau - à un immense auteur: B. Traven.
La forme de la nouvelle a été librement inspiré par l'un des romans fondateur de la littérature moderne mexicaine: Pedro Páramo de Juan Rulfo.

J'espère à travers cette petite histoire vous donner envie de (re)découvrir cet écrivain qui fut, plus qu'un pont dans la jungle, un pont entre les peuples d'ici et là-bas... où que ce soit!

 
Bonne lecture



 

Une si longue nuit

La chaleur était accablante. Elle tombait sur la canopée comme les pluies le faisaient le reste de l'année. La jungle transpirait, bruissait. Le vent, les oiseaux, les singes l'emplissaient de leurs chants, de leurs respirations, de leurs mouvements. Gales marchait depuis de longues heures, s'enfonçant toujours plus profondément dans cette trame végétale. Des moustiques tourbillonnaient sans cesse autour de lui. La machette battait sa cuisse, marquant le rythme régulier de la marche. Il but une gorgée d'eau à la gourde, en versa un peu sur un madras, le noua sur sa tête puis recoiffa son chapeau. La forêt Lacandone était le reflet fidèle de ses souvenirs. Ou étaient-ce ceux de son père ?
A l'image de l'agitateur et rédacteur du Ziegelbrenner (1), anarchiste de la République des conseils fuyant Munich vaincue par la charge de l'Histoire, Gales erra dans une Europe que ses frontières labyrinthiques et sa bureaucratie étriquée claquemuraient dans une absurdité kafkaïenne. Il s'embarqua sur un vaisseau des morts (2) et fut bien près d'y laisser sa peau. Sur les pas de son père il débarqua au Mexique, travailla comme cueilleur de coton, foreur sur un champ de pétrole... A Tampico, il avait côtoyé les Wobblies (3), ces adeptes d'un syndicalisme nomade vivant au grès des emplois, suivant le mouvement des grèves. Père et fils vécurent longtemps dans de simples huttes, entourés d'Indiens, au milieu de la jungle.
Alors qu'au-dessus des arbres gigantesques le soleil déclinait, Gales gravit une petite butte et déboucha sur un vieux ranch abandonné. Mère nature avait repris dans ses bras l'éphémère vanité humaine. Les racines, les lianes, les branches avaient repoussé les murs, soulevé le toit. Gales attacha ses deux mulets et perçut dans le brouhaha de la forêt les gazouillis timides d'un cours d'eau. Plus bas, un pont de bois branlant enjambait le lit d'une rivière que la saison avait en partie asséchée. Il promenait son regard tout autour, contempla longuement cet océan de verdure. Il était venu retrouver la piste de l'auteur de ses jours. Mais dans la jungle les traces meurent plus vite encore que les hommes.
La nuit tombait moins qu'elle ne montait de la forêt. Les flammes arrachaient à l'épais mur d'obscurité quelques éclats de lumière. Gales avait fini son repas. La symphonie de la jungle jouait de ses tonalités nocturnes. Il alluma un cigare avec un tison tiré du feu. Il fumait avec délectation, souriait, regardait le trabuco rouler entre ses doigts. Parfois il soufflait sur le bout incandescent puis tirait une bouffée. Il était assis à même le sol, appuyant son dos sur la grosse racine qui serpentait derrière lui. Il ferma les yeux pour chasser la fatigue et se laissa aller. Il imaginait Ret Marut, ce père qui en débarquant au Mexique en 1924 avait écrit : "Le Bavarois de Munich est mort." Comme était mort à l'aube du XXe siècle le prolétaire vagabond, cédant sa place à l'homme de théâtre puis au révolutionnaire. Gales songeait aux cendres de son auteur, dispersées au-dessus de cette jungle qu'il avait tant aimée.


Il fut sorti de sa torpeur par le crin-crin lancinant d'un violon. Devant lui, enveloppée de voiles de brume, se dressait une jolie petite brune. Il reconnut Irène Mermet, compagne de route de Marut sur les chemins de la révolution allemande. "Je ne l'ai jamais trahi." Elle s'assit tout près de lui. "Avec ma jeunesse j'ai perdu mes convictions, c'est vrai, mais j'ai toujours préservé le secret de ton père. Je l'ai tellement aimé !" Comme nimbée d'une aura d'éternité, Rosa Elena Lujan sortit des ténèbres à son tour. "C'est moi qui ai confirmé suivant ses dernières volontés, qu'il avait été Ret Marut." "Ce qui ne signifie en rien qu'il soit né sous cette identité !", trancha sèchement Esperanza Lopez Mateos. Elle éprouvait pour Rosa Elena une grande admiration mais dédaignait le charme paisible de celle qu'elle considérait comme sa rivale. Celle qui après son suicide en 1951 avait pris sa place auprès de l'écrivain. Celle qui était parvenue à toucher l'homme et qui l'avait épousé six ans plus tard.
"Mesdames, voyons !" Diego Rivera et Frida Kahlo entrèrent en scène hilares, sortant bras dessus bras dessous de la petite bâtisse de bois. "Pour les autorités mexicaines, il était Traven Torsvan, né le 3 mai 1890 à Chicago." L'imposant muraliste de la révolution mexicaine poursuivit. "Selon d'autres sources il serait né en 1882 à Schwiebus en Allemagne et se serait appelé Otto Albert Max Feige." La frêle Frida, grande artiste au corps tourmenté enchaîna, "Selon les autorités de résidence de Munich, Ret Marut serait né le 25 février 1882 à San Francisco. Mais le tremblement de terre de 1906 a englouti les archives de la ville. Son bulletin de naissance a été avalé par la Terre !" Diego ajouta : "Au cours de sa vie il aura utilisé plus d'une vingtaine d'identités, dont Hal Croves..." Humphrey Bogart hocha la tête en vidant sa coupe de champagne. Frida rappela un sourire aux lèvres que la rumeur avait fait de leur ami le fils caché de l'empereur Guillaume II, Jack London ou encore un groupe de scénaristes hollywoodiens. John Huston évoqua sa rencontre avec l'écrivain sur le tournage du Trésor de la Sierra Madre. "J'étais fasciné par le roman et par l'auteur. En 1946 j'ai rencontré Croves, son soi-disant imprésario. Un homme rugueux. J'ai encore du mal à croire qu'ils n'aient été qu'une seule et même personne." Le cinéaste Gabriel Figueroa se tourna vers Gales : "La seule chose dont on est sûr, c'est de la date de sa mort... Le 26 mars 1969 ! La veille il m'avait demandé du cyanure. Mais la Mort a été plus rapide que moi."
La jungle sous son lustre d'étoiles prenait des allures de salon mondain. Le vieux rancho, d'un jeux d'ombres et de lumières se parait des ors verts et des boiseries cuivrées de la jeune république mexicaine. Protagonistes et figurants d'un soir palabraient, plaisantaient, riaient en glissant dans le halo des flammes. Esperanza, femme d'une grande culture au sourire orgueilleux avait suspendu Gales aux commissures de ses lèvres carmin. "J'avais approché ses éditeurs dès 1939. Je voulais l'autorisation de traduire Le pont dans la jungle pour que Gabriel l'adapte au cinéma. J'ai essuyé un refus mais je l'ai tout de même traduit. Ma version lui a tellement plu qu'il m'a engagée comme agent littéraire et traductrice."
Gales reconnut Ernst Preczang, le premier directeur de la Guilde du livre Gutenberg et son successeur, Josef Wieder. Ce dernier évoquait le malin plaisir qu'avait pris l'écrivain à brouiller les pistes. "En 1951, alors qu'il obtient la nationalité mexicaine, nous publions le premier numéro des BT-Mitteilungen, un bulletin photocopié d'information ou plutôt de désinformation adressé aux agences littéraires. Ce petit jeu dura jusqu'en 1960 ! Marut savait aussi se montrer fidèle. Lorsqu'en 1933 la Guilde tomba entre les mains des nazis, il transféra ses droits à la filiale de Zurich que je dirigeais."
Preczang se vantait quant à lui d'avoir fait du rebelle un écrivain. "La Guilde n'en était qu'à ses débuts et nous étions à la recherche d'auteurs neufs et sociaux. Nous n'avions pas identifié derrière le pseudonyme le responsable de la presse de Munich insurgée. Son Baumwollpflücker (4) au ton anarcho-syndicaliste marqué, publié en épisodes l'année précédente, en 1924, avait attiré mon attention. Je lui ai proposé de publier ce qu'il écrirait, il a accepté. Mais lorsque nous lui avons demandé de nous fournir une photo, des éléments de biographie, il a répondu que sa vie ne regardait que lui. Il avait écrit, je cite de mémoire : Si on ne reconnaît pas l'homme à ses œuvres, de deux choses l'une, soit c'est l'homme qui ne vaut rien, soit ce sont ses ouvrages."
Esperanza profita du passage d'un ange pour reprendre la parole. "Neuf ans de silence entre ma mort et son ultime Aslan Norval... C'est long ! Suffisamment pour nourrir la légende. Sans œuvre, pas d’auteur !" Elle décrivit en détails la conférence de presse au cours de laquelle son frère Adolfo, alors président du Mexique, nia qu'elle fut le mystérieux écrivain. "Il réfuta également l'être lui-même." ajouta Rivera, balançant sa flûte de champagne d'une main à l'autre. "Le Chiapas, la forêt Lacandona, los indios, voilà ce qui le définissait. Il suffit de le lire pour s'en persuader. La terre des anciens Mayas le fascinait littéralement. Il admirait ces peuples capables de forger un mot, multepal, pour dire "gouverner ensemble" et de reléguer temples et palais à l'état de vestiges du passé. C'est d'ailleurs son journal de voyage au Pays du printemps, qui l'imposa à l'intelligentsia que nous formions dans ce Mexique des années 30. Beaucoup d'entre nous y décelèrent la profondeur du regard porté sur l'histoire de notre pays"
La nuit avançait à pas de félin et la fraîcheur couvrait de rebozos les épaules des femmes. Des lambeaux de chair, flammèches consumées par l'obscurité, s'élevaient des corps, asséchaient la bonhomie d'un Diego Rivera. Ses yeux ronds n'étaient plus ceux d'un batracien bon vivant mais un regard vide au fond d'orbites creuses. La stupeur avait jeté son masque sur le visage de Gales et les corps désincarnés des invités dansaient joyeusement dans des vêtements devenus trop amples. Frida Kahlo figurait, elle, une exquise Catrina.
Venant d'au-delà du pont, une indienne au visage raviné s'approcha de Gales. "Ton père et moi nous sommes rencontrés en 1926. Il se faisait appeler Torsvan. Il s'était joint comme photographe à l'expédition archéologique du docteur Palacios. Fin juin, il avait laissé ses compagnons à San Cristobal de las Casas pour s'enfoncer seul sur nos terres. C'est alors que je l'ai connu. Ensuite nous ne nous sommes plus vraiment quittés. Il est toujours revenu ici, vers cette terre, cette jungle, vers nous, Indiens qui y vivons." Elle rajeunissait et son teint de bronze, ses cheveux épais et noirs, la dignité de son regard s'effaçaient derrière le voile de nuit enveloppant ses traits et la lune. "Il a cherché dans les livres l'histoire de nos peuples, de nos cultures mais surtout il a posé sur nous, hommes et femmes sans visages, morts au monde, un regard dénué de préjugés. Nous étions ses frères de cœur, prolétariat inconnu de l'Europe, en lutte pour sa libération, pour accéder à la lumière du soleil." La femme posa sur Gales un regard que la passion ravivait. "Tu cherches à savoir qui était ton père ? Regarde au fond de ton cœur. Il y a autant de lui en toi, qu'il y avait de toi en lui. Vois tes frères, Andres, Candido, Celso... Regarde Juan Mendez, Martin Trinidad. Vois tous ces Indiens avec leurs charrettes et leurs bœufs, ceux qui vivent de l'acajou, des troncs qu'ils abattent. Vois celles et ceux qui ne possèdent rien, pas même leur propre vie. Regarde-nous ! Nous sommes nés de la nuit, nous vivons en elle. Et en elle nous mourrons !"
Pendant qu'elle parlait, fière, un groupe d'Indiens s'était assis autour du feu. Gales ne les avait pas vus sortir des ténèbres et pourtant ils étaient là, accroupis, vêtus de misère, le chapeau à la main. Les femmes portaient à leurs robes des fleurs sauvages, les hommes des machettes. L'un d'eux un violon. Tous et toutes dissimulaient leurs faces sous des passe-montagnes tissés d'obscurité. Une rumeur enflait. i Tierra y Libertad ! i Abajo la dictadura ! La mémoire du fils effeuillait La Rosa Blanca, soufflait les mots du père : "Mais lorsque les indiens s’éveillèrent de leur torpeur, qu’ils rejetèrent les petites habitudes qui pesaient sur eux depuis des temps immémoriaux, ils reconnurent qu’à la place de leur petite patrie étriquée, ils en avaient acquis une plus vaste qui avait elle aussi sa beauté. Et tandis que la petite patrie semblait toujours rester ce qu’elle était, la nouvelle patrie se développait de jour en jour avec leurs connaissances. Elle semblait n’avoir plus de limites et englobait tous les hommes, tous les pays, toutes les pensées que l’on pouvait concevoir." Macchabées en révolte et squelettes esthètes dessinaient une fresque passée au vitriol de Posada, une toile nocturne peuplée de ses calaveras. L'indienne tourna vers Gales un visage qui n'en était plus un ; ses traits était ceux de la Mort elle-même : "Tu es toi aussi né de cette si longue nuit "
Le jour naissant dissipait les dernières perles de rosée quand deux cavaliers débouchèrent devant l'ancien bungalow. L'un fumait tranquillement la pipe, les bras croisés sur le pommeau de sa selle. L'autre, don Durito, un étrange petit scarabée, avait mis pied à terre et examinait la figure chiffonnée de Gales. "Aucune nuit n'est si longue qu'elle ne finisse par reculer devant le jour", marmonna-t-il en guise de prière. El Sup, son fidèle écuyer, lui demanda s'il connaissait le gringo couché-là. Il acquiesça. "Gales est un personnage de roman, une identité de papier, le rejeton littéraire d'un vieil ami... Le fils de B. Traven."



1 : Le Fondeur de briques, journal radical où Marut exprimait son pacifisme et son anarchisme proche des thèses de Stirner.
2 : Le vaisseau des morts, premier roman de Traven, évoque ces navires voués au naufrage avec leur équipage afin que l'armateur empoche la prime d'assurance.
3 : Surnom donné aux membre du syndicat Industrial Worker of the World. http://www.iww.org/fr
4 : Les cueilleurs de coton fut publié en épisodes par le Vorwärts (En avant !), journal progressiste allemand de l'époque. Une version augmentée sera publiée par la Guilde Gutenberg sous le nom Der Wobbly.

La Guilde du livre Gutenberg : La maison d’édition Büchergilde Gutenberg est fondée en août 1924 à la Maison du peuple de Leipzig. Son but avoué est d'offrir une littérature de qualité, à petit prix aux travailleurs. Un an plus tard, à la recherche d’auteurs, son directeur Ernst Preczang sollicite Traven. Ce dernier publia tous ses romans à la Guilde Gutenberg.

Les journées révolutionnaires de Bavière commencent, comme ailleurs en Allemagne, le 7 novembre 1918 lorsqu’on proclame la République à Munich. Le Président du Gouvernement est l’écrivain berlinois Kurt Eisner, un leader du Parti social-démocrate indépendant. Il s’appuie sur des conseils d’ouvriers, de soldats et de paysans. Mais son parti essuie une énorme défaite aux élections de janvier 1919. Et, au moment même où il se rend à l’Assemblée pour présenter sa démission, le 21 février 1919, il est tué dans un attentat (Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht avaient déjà été assassinés à Berlin en janvier de la même année). Le 18 mars l’Assemblée choisit un gouvernement de coalition dont le Président est un Social-Démocrate, Johannes Hoffmann (qui était ministre dans le gouvernement de Eisner). Pendant tout ce temps les radicaux préparent le renversement violent du Gouvernement Hoffmann. Les principaux conjurés: Erich Mühsam, Landauer, Levien, Leviné, Toller, et probablement Marut. Ils proclament la République des Conseils (sorte de Soviets) le 7 avril. Le Gouvernement Hoffmann se réfugie à Bamberg. Dès le 13 avril la garde républicaine arrête les membres (principalement anarchistes) de la République des Conseils. Un nouveau gouvernement des Conseils est formé immédiatement par les communistes (avec l’assentiment des anarchistes). Il se prépare à proclamer la dictature du prolétariat. Cette fois-ci le Gouvernement Hoffmann avec l’aide de Berlin va rétablir l’ordre dans le sang (...) La deuxième République des Conseils tombera le 1er mai.

Traven sur la toile :
en français :
Deux articles de CQFD reviennent aussi sur l’œuvre et la vie de Traven : http://www.cequilfautdetruire.org/spip.php?article1353 et http://www.cequilfautdetruire.org/spip.php?article1923
A lire aussi la très bonne biographie de Golo, en BD et en français : B. Traven, portrait d'un anonyme célèbre
En espagnol :

17/04/2012

Communiqué MalSec



Salutations de l'internet!

Nous sommes la Sécurité Malicieuse, et aujourd'hui nous publions notre premier communiqué. Depuis de nombreuses années nous avons vu de plus en plus de lois inconstitutionnelles proposées et adoptées et  la censure, la désinformation, et la corruption devenir la norme. Pour tenter d'arrêter ces actes, nous ciblons les personnes qui ont voulu nous  nuire. Cependant  nous croyons avec ferveur en la liberté d'expression. Tout le monde devrait être en mesure de s'exprimer librement, même si d'autres désapprouvent. C'est pourquoi nous avons décidé de ne jamais supprimer les données originales, quand le  site ennemi est déffacé. Un défacement  n'est pas seulement une tentative de souligner le manque de sécurité, c'est aussi une forme de protestation, qui s'apparente à couvrir un panneau avec une affiche.
MalSec possède des méthodes et des idées nouvelles. Nous avons assisté à des hacks agressifs ce qui inclut ,des attaques du public et des vols d'informations de cartes de crédits . Nous avons également vu des partisans Anonymous se nuire les uns les autres au sein du collectif. Ne voyez-vous pas que c'est une tactique pour nous diviser et nous faire perdre de vue nos objectifs,  et ce qui est vraiment important? Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et regarder nos valeurs être arrachées et déshonorées. Pour atteindre notre objectif ceci est  inefficace et contre-productif . Nous ne souhaitons pas voler les gens, ou  leur nuire, mais plutôt leur donner les moyens d'agir.
L'année dernière, nous avons vu "La montée des hacktivistes"; nous avons vu ce dont les Anonymous et leurs associés étaient capables. Nous savons maintenant qu'il y a des gens qui n'ont pas peur de réagir quand ils sont opprimés. Les gens ne tolèrent plus les tactiques de la pénurie et de la peur. Ce fut la montée de 99%. En un an nous avons réalisé ce qui était apparemment impossible. Mais notre combat ne s'arrête pas là. Nous avons tout juste commencé. Cette année sera marquée par quelque chose de nouveau; quelque chose de jamais vu par les précédents collectifs d'Anonymous. Ce sera "L'année du progrès". Les choses ne sont pas uniquement pour le lulz. Elles sont pour la victoire. Nous allons aborder les points critiques, plutôt que laisser nos efforts passer inaperçus.
MalSec a pris l'initiative en élargissant ses rangs. A la Chine, la Roumanie et la Suède. Nous souhaitons collectivement que l'on nous rejoigne dans notre lutte pour nous aider dans le cadre d'une révolution mondiale, sous une autorité moins hypocrite et plus stimulante. Ainsi, un jour, nous pourrons revenir sur nos actions et les voir comme des actes honorables.

Nous sommes MalSec
Nous sommes Anonymous
Nous ne pardonnons pas
Nous n'oublions pas
Vous feriez mieux de nous redouter


12/04/2012

En Tunisie, au Mexique, ici, partout: No Pasaran!!!

Découverte hip-hop en lisant reflets.info...
Klay BBJ, c'est du rap enragé, cette même rage du peuple partagée avec Keny Arkana ; du rap engagé en bas et à gauche comme dirait les camarades zapatistes au Mexique!

No Pasaran!



Plein de courage et de force à toutes celles et tous ceux qui se battent pour la liberté en Tunisie... ou ailleurs.

La solidarité dans la lutte sera le ferment de la fraternité dans la liberté.


11/04/2012

La voie de la révolte!





Communiqué de Presse Anonymous. Opération Révolution 2.0. (voir vidéo)

Anonymous et le mouvement « Occupy » font front commun avec #REvolution2.0 une nouvelle opération mondiale qui débutera le 21 avril.
Ils répandent la peur et la misère. Ils nous divisent, pour mieux régner. Le monde est en marche vers la révolution. En France, qu’attendons-nous ? Ce n’est pas parce que les médias ne montrent rien, que rien ne se passe. Ce n’est pas parce qu’ils ne veulent pas nous entendre que nous n’avons rien à dire.
Faisons entendre nos voix : Anonymous et « Occupy » s’allient, et appellent les citoyens du monde, à manifester le 21 Avril. Si Anonymous et « Occupy » ne sont pas la même chose, nous poursuivons le même but, nous avons le même idéal. Un masque pour abolir les frontières, une occupation pour nous rassembler, après la peur vient la colère.

Révoltez-vous. Indignez-vous. 

Il y a cette course vers le silence qui n’en finit plus de nous faire réagir. Il y a cette décadence d’un système qui n’a aucun visage. Que ceux qui ont fait de ce système une abomination sachent qui nous sommes, que ce système qui a fait de ces personnes des abominations sache qui nous sommes.
Nous sommes Anonymous, nous sommes les 99%, nous sommes les indignés.
Nous sommes les mères, les pères, les enfants d’un pays qui ne les écoute plus, d’un monde qui ne les porte plus. Nous sommes salariés, étudiants, ou chômeurs. Nous sommes les parqués des banlieues, les classes moyennes, les délaissés, nous sommes les soumis et les révoltés. Nous sommes ceux qui nourrissent l’espoir et que l’espoir nourrit.
Les idées et les peuples restent, les gouvernements passent. Le pouvoir est en chacun de nous. Le peuple uni ne peut être vaincu. Nous sommes légion, redoutez-nous. Le temps est venu, notre printemps est arrivé. Redorons le blason de la nation des droits de l’homme, montrons que nos ancêtres ne sont pas morts en vain au nom de la liberté, de notre liberté.



Le premier numéro de Vox Magazine, le mag collectif, libre et gratuit sur le mouvement Anonymous est sorti, vous pouvez le télécherger ---> ici <---



10/04/2012

Résistons à l'oppression, créons nos libertés!



Alors qu'hier le gouvernement tunisien réprimait une manifestation en hommage aux martyrs des répressions françaises du 9 avril 1938, Anonymous publiait une vidéo revendiquant le piratage des comptes du parti ennahdha et du gouvernement tunisien afin de dénoncer les agissements des religieux.
Un an après la révolution qui a chassé Ben Ali et alors que les policiers chassaient eux à la matraque et au lacrymogène les manifestants de l'avenue Bourguiba, nos frères et sœurs de Tunisie peuvent compter sur le soutien de tous ceux et toutes celles pour qui la liberté n'est pas seulement l'objectif de la lutte mais s'inscrit dans la lutte elle-même. C'est en se battant contre l'oppression qu'on devient libre!
Courage et solidarité avec le peuple de Tunisie.







07/04/2012

Hacker ouvert

Il y a quelques jours, w0rmer, hacktivistes Anonymous et militant du mouvement Occupy a été arrêté par le FBI. Deux textes circulent depuis quelques jours, signée w0rmer. Dans l'un d'entre eux il relate son arrestation, dans l'autre il explique ses motivations. C'est ce dernier texte que je publie ci-dessous.
Voici également les liens vers les textes en anglais - http://pastebin.com/jjMRFDH6 et http://pastebin.com/P09ZaDaD - et en espagnol - http://pastebin.com/5dHMMYAG.

Traduction en cours du texte sur l'arrestation: :


Aujourd'hui w0rmer se marie, alors en mettant de côté ses ennuis avec la loi, souhaitons-lui tout le bonheur du monde.
#
 





Motivations d'un hacktiviste
par  Higinio Ochoa/W0rmer


J'écris ceci parce que , quelque part, à un moment donné, quelqu'un va essayer de comprendre pourquoi j'ai franchi la ligne du grey pour le black hat. Beaucoup je suis sûr seront d'accord avec moi si je dis que savoir pourquoi quelqu'un fait quelque chose est plus important que l'action elle -même. Alors s'il vous plaît avant de me juger, laissez moi exprimer mes raisons.

J'espère inspirer d'autres personnes à se faire connaître et à faire savoir au Monde pourquoi ILS se battent. Comme la plupart en Amérique, j'étais perdu dans une apathie lorsqu'en 2000, les États-Unis ont adopté le Millenium Act. Complètement inconscient de la pente glissante que cette loi créait, je suis resté assis. Un peu plus tard, j'ai ris à l'idée que l'Amérique laisserait le gouvernement fédéral avoir ce contrôle sur nos communications, sans contrôle. Je savais qu'un jour mes compétences seraient utiles. A partir de ce jour, je me suis entrainé et j'ai perfectionné mes compétences, pour une guerre que j'ai vu arriver beaucoup plus tôt que je ne le prévoyais.
Puis rapidement un jour, Wikileaks a publié le "cable gate" et Bradly Manning fut montré du doigt comme un criminel. J'ai regardé les Américains l'appeler traître même après avoir vu les vidéos divulguées de nos troupes tuant les "ennemis" comme dans un jeu vidéo. Cet acte m'a scandalisé et je savais que mon heure était venue. J'ai créé un compte twitter et j'ai diffusé toutes les informations absorbées que j'ai pu, en retweetant et postant sur Facebook ce que je percevais comme une attaque directe des valeurs de l'Amérique. J'ai regardé, impuissant, le gouvernement fédéral des États-Unis perdre toute crainte de son peuple et maintenir en détention pendant des mois sans procès, un américain dont le seul crime était d'essayer d'informer le monde des atrocités et des affaires secrètes que notre gouvernement faisait en notre nom. J'ai regardé de loin les raids /b/ ralentir et les opérations anonymous augmenter. Puis c'est arrivé.
Visa & Mastercard ont cessé de traiter les opérations financières pour wikileaks. Cela s'est il vraiment produit? Quelque part en chemin le gouvernement fédéral est il devenu si énorme qu'ils pouvaient empêcher wikileaks de se défendre et de collecter des fonds pour le faire? Est ce que mon gouvernement a réellement pensé qu'ils étaient intouchables et que le Monde resterait silencieux? Ils l'ont pensé et ils l'ont fait.
Bien que j'ai refusé de charger mon laser pour aider à faire tomber ces services, j'ai contribué à la formation des autres et activement fait la promotion de l'opération Payback. Les uns après les autres les sites ralentissaient puis tombaient. Cela m'a prouvé qu'Anonymous était exactement ce que j'attendais,soutenant mes compatriotes américains, ce jour-là la voix du monde a été entendue et bien que cette voix soit silencieuse, ce fut assourdissant. A partir de ce point sur je savais que je ne serais jamais plus le même et que l'action devait être lancée.
Un peu plus tard l'opération rébellion des états de l'Empire commençait et le mouvement occupy renaissait. Après des mois de promotion et avec la tempête médiatique, je savais qu'il était temps pour moi de descendre dans les rues. J'ai déménagé dans ma ville natale et j'ai contribué à créer une "Occupation" là bas. Ce mouvement était populaire et très peu de gens pouvaient partager ouvertement nos opinions sans crainte de perdre leur emploi. Ces emplois n'étaient pas glamour mais où j'étais je n'avais aucun travail à faire, pas de travail du tout. Manifestation après manifestation j'ai vu la qualité du mouvement qui se créait et j'ai prêté mes compétences pour accroître la voix de ce petit camp occupy. Nous avons fait face à toutes les tentatives des politiciens locaux aux agitateurs infiltrés locaux et fédéraux. Comme l'occupation locale tirait à sa fin, j'ai fait mes valises et me suis dirigé vers Occupy Fortworth où le harcèlement policier en venait vite aux mains. Ici mes actions ont aidé à décrocher de la violence. Mon occupation locale avait provoqué très peu de résistance de la police car notre Etat était à un tel niveau de pauvreté que même le maintien de l'ordre souffrait. Rapport après rapport concernant les abus de la police à travers le pays,les Anonymous se révélaient être les seuls protecteurs du peuple et de leurs droits. Cette guerre non conventionnelle avait besoin de représailles non conventionnelles et les dox (dossiers) sont apparus très vite. Je n'étais sur le site que depuis 5-10 minutes à occupy Fortworth, Quand j'ai vu et enregistré une vidéo pour la première fois un passage à tabac non provoqué d'un occupant avec rien de plus que le drapeau américain. C'était ainsi, je ne pouvais plus rester les bras croisés et permettre que cela continue. Mon gouvernement avait déclaré la guerre à son peuple et mon apathie était maintenant effacée. J'ai tendu la main à Anonymous et ils l'ont prise, de moi-même j'ai prêté serment d'arrêter de jouer selon "leurs" règles, et j'ai rejoins ce mouvement fer de lance.
Je suis retourné chez moi auprès d'occupy, pour les aider à s'organiser avec tout le savoir et les ressources dont ils avaient besoin pour diffuser en direction d'une audience mondiale, et ensuite exposer la défense des droits que nous avions abandonnés et retourner la pareille à Anonymous en protégeant Occupy partout à travers la nation. Avec à la fois ma connaissance et mes capacités. Je ne suis pas alimentée par une intention malveillante, mais par une obligation morale de protéger ceux qui souhaitent protéger les autres, et leurs droits. Pour beaucoup d'opérations auxquelles j'ai participé, je l'ai fait à cause de la défaillance du système judiciaire, pour ancrer une simple once de responsabilité chez les personnes commettant ces crimes contre l'humanité. Moi et beaucoup d'autres nous avons regardé les manifestants maltraités, les enfants assassinés, et les guerres menées à la fois par notre gouvernement et les agences de presse ignorant ces atrocités en cours. Chaque fois que je me suis connecté je savais que mes ennemis me regardait, mais que rien de ce qu'ils pouvaient me faire, ne serait pire pour moi que de ne pas m'opposer à eux. Je ne me bats pas uniquement contre un gouvernement mondial oppressif, contre la police hors de tout contrôle ou contre les politiciens corrompus, je me bats pour ceux qui en sont incapables ou qui ont abandonné leur droit de le faire. J'ai choisi de me dresser contre un monde qui n'a cessé de mentir, tellement en fait que c'est devenu une habitude; il est accepté que pour être en sécurité nos élus doivent élaborer des accords secrets d'arrière cours, nous mentir en face et mener des guerres en notre nom. Toutes les opérations auxquelles j'ai pris part se jouaient sur plusieurs tableaux premièrement, pour traduire en justice ceux qui sont considérés intouchables et deuxièmement, lentement éduquer ceux qui sont prêts à comprendre qu'il y a un vaste monde réel appelant à un changement qui ne fera que continuer à croître avec le déclin de l'apathie du monde. Vous n'avez pas besoin d'être un hacker pour être un anonymous, chaque individu doit trouver et définir son propre niveau de participation. J'ai choisi cette route. Je l'ai fait à cause de ma connaissance sur les systèmes informatiques et parce que je vois une urgence à faire savoir aux Américains que chaque élément d'information que nous fournissons à notre gouvernement et aux corporations bien qu'ils déclarent les garder confidentiels et en sécurité, c'est en fait tout le contraire. Quotidiennement, des individus formés reçoivent le pouvoir de sécuriser nos infrastructures,ils sont payés des milliers de dollars et on leur fournit des équipes de soi disant professionnels formés pour garder ces systèmes et ces informations confidentielles. Pourtant, quotidiennement, des failles dans ce système sont mises à jour par des personnes formées par elles même et au lieu d'améliorer ces systèmes, nous sommes pourchassés et arrêtés. C'est le moment et l'ère du pic de la collecte d'informations, l'information est le pouvoir. Il est temps pour les gouvernements du monde d'admettre face au peuple qu'ils gouvernent que les informations collectées ne sont ni sécurisées ni protégées. Quelque chose doit être fait. Maintes et maintes fois anonymous a montré que des millions d'informations personnelles étaient laissées sans sécurité et complètement accessible à une exposition publique. Mon opinion personnelle est que la seule réaction de ces instances dirigeantes fut la désinformation et les messages alarmistes. S'il y a un moment pour se dresser contre ces erreurs et ces fausses informations, c'est maintenant!
La révolution ne sera pas télévisée, Ce ne sera simplement pas autorisé. Je me suis battu au quotidien contre la nature humaine, les personnes au pouvoir ne céderont pas le pouvoir que nous leur avons donné aveuglément, nous devons le leur reprendre! Comme je n'ai plus le droit à la parole au sujet de mon avenir, je ne peux que supposer que le gouvernement fédéral effrayé va essayer de son mieux de me refuser l'accès au seul outil pour lequel j'ai des connaissances : l'ordinateur. Ma vivante machine me sera enlevée, comme je suis sûr que mon gouvernement craint, non seulement le bien que je suis capable de faire ressortir avec elle, mais aussi les vérités que je pourrais révéler. Pour moi, cela prouve que, pour la première fois depuis des centaines d'années, notre gouvernement craint enfin de ses habitants, c'est quelque chose dont nos pères fondateurs seraient sûrement fiers. Après tout c'est l'idéal pour lequel ils se sont battus. Je félicite ceux qui se battent encore activement et je tiens à vous remercier de m'avoir donné l'opportunité non seulement de combattre à vos côtés, mais aussi l'opportunité que ma voix soit entendue. Ne craignez pas les changements que nous apportons, les menaces lancées contre nous comme celles des incultes à notre cause, ou de ceux qui sont menacés par le pouvoir que nous exerçons. Ne vous éloignez pas du bon combat que nous portons et ne compromettez jamais vos idéaux personnels pour devenir l'un de ces moutons. Instruisez-vous et ceux qui vous entourent sur les véritables injustices qui se passent dans le Monde. Ne vous arrêtez jamais d'apprendre mais n'oubliez jamais de transmettre ce savoir de sorte que le temps viendra où le monde regardera nos actions comme moi et plus encore.
Merci à vous, et sentez vous obligé de vous joindre à ce combat pas seulement pour les droits civils mais aussi pour les droits de l'homme.

I am anonymous. je suis anonymous
I do not forgive. Je ne pardonne pas
I do not forget. je n'oublie pas





06/04/2012

Anonymous contre la censure chinoise

Anonymous attaque la censure chinoise. Pour en savoir plus visitez la page de RezoAnonymous. Voici une vidéo publié suite à cette offensive des hacktivistes contre le Big Brother chinois:




Communiqué Anonymous « Opération #GlobalREvolution ». Anonymous attaque en Chine. Les nuits dernières ont été marquées par des attaques massives d'Anonymous contre les sites de plusieurs serveurs basés en Chine dont ceux du gouvernement chinois. Des centaines de sites ont été hacké et défacé,...

Anonymous revendique ces attaques au nom de la démocratie.
« Cher gouvernement chinois, vous n'êtes pas infaillible, aujourd'hui des sites sont piratés, demain votre régime ignoble tombera. Craignez nous parce que nous n'oublions pas, jamais. Ce que vous faites à votre grand peuple vous sera infligé demain. Sans merci. Rien ne nous arrêtera, ni votre haine ni vos armes. Vous ne nous faites pas peur parce qu'une idée ne peut avoir peur. »

Nous rappelons que si les promoteurs et les utilisateurs du DPI (Deep Packet Inspection, une technologie de surveillance très avancée) représentent des cibles potentielles, la France, par l'intermédiaire de son président, est au cœur du problème, puisque nous suspectons ce dernier de vouloir utiliser cette méthode d'espionnage contre les citoyens par des moyens détournés tels que la loi HADOPI.

En effet, sous couvert de lutte contre le piratage, cette structure fonctionne de la même manière qu'une gigantesque machine à surveiller et à censurer. Nous rappelons aussi que la France est le pays d'Amesys, filiale de Bull, une entreprise spécialisée en informatique, qui fournissait ce genre d'armes numériques, à des pays comme la Libye de Mouammar Kadhafi (logiciel Eagle.)

Elle permet ainsi aux tyrans de commettre des actes ineffables contre leurs propres populations dans le monde entier.

Il n'existe pas aujourd'hui de plateforme d'accueil assez sécurisée, pour les peuples opprimés, qui soit fonctionnelle et anonyme. C'est pourquoi nous nous sommes abstenus pour l'instant de les rediriger vers nos réseaux. Nous travaillons cependant à cela et promettons donc, à l'avenir, des défaçages plus nombreux, plus intéressants stratégiquement, des fuites de données révélatrices ainsi qu'un esthétisme plus accessible au grand public.

http://www.rezocitoyen.fr/anonymous-attaque-en-chine.html
http://www.rezoanonymous.eu/anonymous-globalrevolution.html