"La plume est la langue de la pensée"
Miguel de Cervantes Saavedra

27/01/2017

Résidus poétique, premier

Quelques vers, certains écrits pour mon père auquel d'autres vers ont pris goût, et d'autres pour une muse hypothétique, et les derniers comme un couperet pour courtisans d'une ex-tête.





Dans mes souvenirs,
dans mon devenir,
à jamais tu resteras
mon papa


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je t'embrasse, tu m'embrases
tu me presses, je me dresse
je te lèche, tu me fesses
tu me blesses, je te flèche
on s'en lasse, on se laisse
on s'désèche à grande vitesse





M'attendant elle m'a dit "Prendre mon mâle en patience."
La quittant j'lui ai dit "Pendre mon mal aux potences."
 

à force de me replier sur moi
je ne voyais plus que mon nombril
mais dans mon obsession puérile
je ne donnais plus à voir de moi
qu'un trou du cul!

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S'éveiller tous les matins dans ce monde

Où l'immonde succède sans honte au pire


Jour après jour s'démener dans cette mer
de haine où sombre et se noie tant d'amour

Chaque soir se relever sans cesse et sans bruit
Se mouvoir et puis disparaître dans la nuit

Lutter dans la longue nuit sombre
S'ouvrir, agir pour en bas à gauche enfin voir
S'élever, briller cette étoile rouge et noire
Née d'la nuit pour dissoudre les ombres d'un doute...

De la main tendue des géants
Prête à broyer les poings levés des arrogants
Prête à souffleter tous les visages béants
Des petits à genoux et pas même innocents
 


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royaliste, si pour oublier en ce jour
celui, céleste, où le roi perdit la tête...
tu devais boire, tel un simple troubadour,
n'oublies pas, malgré les maux d'cul par-dessus tête,
qu'à défaut de l'avoir posée sur les épaules
la tienne n'finira pas sur l'échafaud, lol
mais entre deux fèces d'la cuvette des toilettes